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Auteur(s):
N’GUESSAN KOUADIO, WOBE JEAN-HERVE.
N° Page : 7-25
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La virgule : de la syntaxe à la sémantique des affiches publicitaires en Côte d’Ivoire
Résumé de l’article
La virgule est un élément de la ponctuation qui est beaucoup utilisée
dans les affiches publicitaires en Côte d’Ivoire. Elle y connait un
fonctionnement syntaxique qui permet d’observer des structures et des
fonctions syntaxiques dans le discours publicitaire. Ces possibilités syntaxiques
s’associent à l’image, dans la démarche du professionnel de la publicité, pour
rendre compte du sens. Evidemment, pour appréhender le contenu de l’énoncé
publicitaire, il a été question de convoquer à la fois les aspects linguistique et
sémiotique du sens. Ainsi, remarque –t-on que cette association entre le texte et
l’image révèle des objectifs publicitaires qui rendent compte des stratégies de
notoriété, d’image et d’action.
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Auteur(s):
SILUE SASSONGO Jacques.
N° Page : 27-46
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La contraction et l’ellipse dans une perspective énonciative et sociolinguistique
Résumé de l’article
La présente étude exploite conjointement la théorie méta-opérationnelle
adamczewskienne et la théorie variationniste du Pouvoir et de la Solidarité pour
analyser deux phénomènes linguistiques apparemment marginaux, la contraction et
l’ellipse. La langue anglaise tolère généralement les formes contractées, quant au
français, il n’admet cette pratique énonciative que dans le registre relâché. Pour la
théorie énonciative, la contraction des formes manifeste un « savoir partagé » entre les
interlocuteurs. Pour les théories variationnistes, lorsque les formes pleines encodent une
relation de pouvoir, synonyme de distance sociale, les structures contractées ou élidées
reflètent la solidarité ou la proximité entre les acteurs sociaux.
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Auteur(s):
Sameh HABECHI.
N° Page : 47-60
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Evolution dans les constructions concurrentes du complément du verbe
Résumé de l’article
Du français classique au français moderne, les prépositions à et de
introduisant le complément d’objet ont connu essentiellement deux mécanismes de
grammaticalisation : la désémantisation et la spécialisation. Mais ces mécanismes ne
se trouvent pas présents dans la construction de tous les verbes. C’est pourquoi nous
proposons de traiter le problème du degré de grammaticalisation de ces prépositions en
rapport avec le verbe.
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Auteur(s):
KPANGUI Kouassi.
N° Page : 61-72
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L’absence de déterminant en français de Côte d’Ivoire
Résumé de l’article
Le système ivoirien de la langue est fait d’alternances de constructions et de
possibilités d’omettre de nombreux éléments, aussi bien dans les structures verbales que
dans les structures nominales. Le déterminant zéro, véritable statut du déterminant en
français de Côte d’Ivoire, est, d’une part, dû, au fait qu’il existe un déterminant zéro
dans les langues ivoiriennes, à l’image du dioula tagboussi et du baoulé, et d’autre part,
à l’incapacité de nombre d’Ivoiriens à trouver le genre exact des substantifs
qu’accompagnent les déterminants.
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Auteur(s):
Sia Modeste GNATO.
N° Page : 73-94
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Analyse morphosyntaxique et énonciative des phrases averbales dans Les Soleils des indépendances d’Ahmadou Kourouma
Résumé de l’article
Dans Les soleils des Indépendances d’Ahmadou Kourouma, les phrases
averbales se remarquent par leur récursivité et leur hétérogénéité structurelle. L’étude
montre que la régularité de ces suites syntagmatiques revêt un caractère
plurifonctionnel dans l’oeuvre. D’une part, ces structures « affranchies » de prédication
verbale ont la même aptitude à rendre toutes les inflexions de la pensée pareillement aux
constructions verbales. De l’autre, la fréquence de suites averbales confère une
caractéristique d’oralité au discours narratologique de Kourouma.
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Auteur(s):
Sia Modeste GNATO.
N° Page : 73-94
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Analyse morphosyntaxique et énonciative des phrases averbales dans Les Soleils des indépendances d’Ahmadou Kourouma
Résumé de l’article
Dans Les soleils des Indépendances d’Ahmadou Kourouma, les phrases
averbales se remarquent par leur récursivité et leur hétérogénéité structurelle. L’étude
montre que la régularité de ces suites syntagmatiques revêt un caractère
plurifonctionnel dans l’oeuvre. D’une part, ces structures « affranchies » de prédication
verbale ont la même aptitude à rendre toutes les inflexions de la pensée pareillement aux
constructions verbales. De l’autre, la fréquence de suites averbales confère une
caractéristique d’oralité au discours narratologique de Kourouma.
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Auteur(s):
Roland Kouakou KOUASSI.
N° Page : 95-114
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La parataxe orale dans la structuration textuelle de Voyage au bout de la nuit de Céline
Résumé de l’article
La parataxe est vue comme un cas d’asyndète dans la mesure où elle se base
sur l’ellipse du relateur. Cet article s’aventurera plus loin pour montrer que la
structuration parataxique n’est pas toujours une absence constatée de la liaison
grammaticale, mais elle peut se construire par simple démarcation syntaxique ou
énonciative due à un ajout explicatif, énonciatif ou à une succession spontanée de
propos. Une telle caractérisation de la parataxe montre qu’il faut admettre la continuité
du discours par des procédés de l’oral comme le rajout autonome (syntaxiquement)
d’informations subordonnées impliquant des étirements sémantiques, et comme la
variation intonative dans la structuration. L’oral et le transcript (produit de la
transcription orale) acquièrent ainsi une importance bien plus grande comparativement
à l’écrit ordinaire.
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Auteur(s):
Joachim KEI.
N° Page : 115-129
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Étude grammaticale des marques de politesse et leur pertinence dans le théâtre racinien
Résumé de l’article
Les marques de politesse apparaissent diversement dans l’énoncé y
compris l’intrigue racinienne. Mais pour une appréhension syntaxique de
celles-ci, l’accent a été mis sur l’étude de quelques parties du discours, des
temps verbaux et des formes de phrase. Au plan sémantique, la conciliation des
interactants passe, entre autres, par l’adoucissement de l’expression, la
valorisation de l’interlocuteur et la préservation de son intimité. Enfin
l’impact de ces marques de politesse sur le théâtre racinien se traduit par la
bienséance du classicisme et la transmission des valeurs dont la politesse dans
une société française féodale.
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Auteur(s):
Yvon-Pierre NDONGO IBARA.
N° Page : 131-146
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A morphosyntactic analysis of the adverb of degree in some congolese languages
Résumé de l’article
Cet article examine l’analyse morphosyntaxique des adverbes degrés dans certaines langues bantu parlées au Congo-Brazzaville. Il ressort de la discussion que l’intensité exprimée par les adverbes de degré peut être basée sur le lexique ou sur la prosodie. Au niveau lexical, il se dégage deux degrés dans la taxonomie en termes très élevé et moins élevé; tandis au niveau de la prosodie l’intensité s’exprime via l’allongement de la voyelle de la racine du mot pour signaler un rang plus élevé en intensité. De plus, l’expression de l’adverbe de degré peut être justifiée par un adjectif modifiant un autre adjectif. Cette occurrence va du plus grande au plus petit. De plus, les adverbes de degré peuvent impliquer une verbalisation ou une nominalisation de l’intensité. L’opération de fusion entre l’adverbe degré et sa tête démontre que l’on peut aboutir à un accord sur la position de l’adverbe de degré inférieur, c’est-à-dire avant la tête, alors que la position de l’adverbe de degré supérieur est soit avant la tête, soit après la tête.
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Auteur(s):
Charles LIAGRO RABÉ.
N° Page : 149-159
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La problématique du langage hypocoristique dans La ronde des jours de Bernard Dadié
Résumé de l’article
Avec La ronde des jours, Dadié offre au lecteur une écriture simple et
spontanée, éloignée des tours recherchés et maniérés. Au moyen de ce langage
hypocoristique ou enfantin, l’auteur lance un cri de protestation contre une époque et
des pratiques douloureuses, exprime son engagement et chante l’amour et la fraternité
vrais. On s’étonne donc, au regard des présupposés communicationnels, qu’en abordant
des sujets aussi sérieux Dadié ait eu recours à un lexique aussi simple et aussi dépouillé,
pratique contraire aux habitudes communicationnelles.
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Auteur(s):
Régina Véronique ODJOLA.
N° Page : 161-184
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La taxinomie des motos en français parlé au Burkina Faso
Résumé de l’article
Le contexte sociolinguistique de l’Afrique francophone en général et
du Burkina Faso en particulier est singulier du fait de la cohabitation des
langues nationales avec français, langue officielle. Dans cette configuration
typique, la communication publique se fait très souvent en français. Même s’il
n’est pas celui du « Bon Usage », ni du « Robert », il permet
l’intercommunication d’un groupe à un autre, d’une localité à une autre. Il vaut
mieux s’exprimer dans ce français qui ne trouve sa norme que chez le locuteur
que de parler sa langue maternelle quand on veut être écouté en ville.
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Auteur(s):
Birahim DIAKHOUMPA.
N° Page : 185-206
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Fonctionnement syntaxique de quelque formes elliptiques sur des éléments de corpus : étude descriptive
Résumé de l’article
Les formes elliptiques précédées d’énoncés auxquels elles renvoient ont un
fonctionnement syntaxique variable. Dans les extraits qui servent de support à cette
étude, celles-ci ont comme fonctions : sujet, attribut du sujet, complément de l’adjectif,
etc. Cette subordination des formes elliptiques à un mot variable de l’énoncé précédent
n’est cependant pas systématique. Elles peuvent aussi jouir d’une autonomie syntaxique.
L’identification des statuts des constructions elliptiques a été facilitée par la démarche
descriptive que nous avons adoptée.
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Auteur(s):
Bellarmin Etienne ILOKI.
N° Page : 207-226
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Le Bloc-notes de François Mauriac ou l’écriture de l’instant
Résumé de l’article
L’originalité du Bloc-notes de François Mauriac réside dans
l’évocation d’un instant infime qui relève de l’intériorité de son auteur.
Composé de textes brefs dont la construction converge rapidement vers une
chute, Le Bloc-notes cherche à saisir le monde dans ses variations de chaque
instant en prenant le plus souvent la forme d’un récit où la tension dramatique
est extrême. Cette expérience relève de la prise de conscience de son auteur,
car c’est l’intensité du ressenti qui est ici à l’oeuvre sous de multiples facettes.
La forme du journalisme permet l’insertion de tout dans le journal car rien n’est
insignifiant de ce qui agite l’âme et l’esprit de l’auteur.
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Auteur(s):
Régis Dimitri BALIMA.
N° Page : 227-245
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Objets connectés et mutations sociales dans les deux principales villes du Burkina Faso : Ouagadougou et Bobo Dioulasso
Résumé de l’article
Au Burkina Faso, l’insertion des objets connectés a eu des
répercussions sociales importantes au niveau de la pratique de la démocratie et
au niveau des rapports entre citoyens. Toutefois, l’enjeu des compétences reste
un aspect important dans le savoir-faire en matière d’utilisation des objets
connectés. En outre, l’on observe que bon nombre de pratiques quotidiennes
sont fortement influencées par ces appareils devenus indispensables. Cette
étude est le résultat d’une enquête réalisée auprès de 87 usagers résidant à
Ouagadougou et à Bobo Dioulasso.
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Auteur(s):
Aka NIAMKEY.
N° Page : 243-253
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La communication sociale entre persuasion et engagement
Résumé de l’article
La communication sociale vise à influencer, à infléchir des opinions et des
comportements dans le sens voulu par l’émetteur de l’information. Elle se présente
comme le moyen privilégié de modifier les attitudes aussi bien individuelles que
collectives par la persuasion. La persuasion provoque, dès lors des effets directs et
puissants sur le récepteur. Ce dernier, face aux tentatives de changement d’attitude,
reste souvent passif et très vulnérable. Cependant, on peut constater que la dimension
persuasive de la communication a des limites qui méritent réflexion et analyse. Elle
souligne l’importance des dimensions psychologiques et psychosociologiques du
récepteur et considère que l’individu est plus autonome qu’on ne l’imagine face aux
messages persuasifs auquel il peut être exposé. Cela introduit alors une prise de
conscience du récepteur dont la volonté de changement ne réside que dans son
engagement à le faire.
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Auteur(s):
ADIGRAN Jean-Pierre,.
N° Page : 255-270
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Sémiologie de la création romanesque en Afrique subsaharienne
Résumé de l’article
Les symboles et les mythes sont des modes sémiologiques (sémiotiques)
fondamentaux d’énonciation de la pensée africaine. C’est pourquoi le roman africain
s’en sert pour en faire les données de son univers narratif. Ce qui créé un effet de réel
dans la pensée du lecteur et fusionne avec l’intention de l’auteur. Symboles et mythes
sont donc essences du roman africain. Paradoxalement, ils n’ont pas suffisamment
retenu l’attention des critiques du roman africain. La présente réflexion en fait une étude
pour montrer toutes leurs richesses dans le roman africain comme modes
d’interprétation et de compréhension du romancier africain.