LE SUBJONCTIF DANS LA DERNIERE HARDE DE MAURICE GENEVOIX
Publication Date : 31/12/2016
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Le roman La dernière harde de Maurice Genevoix [1988] est une histoire saisissante qui a pour héros un cerf. C’est une histoire de chasse fascinante où une étrange sympathie lie des bêtes aux hommes et des hommes aux bêtes, - jusqu’à la mort. Mais au-delà de la beauté de l’histoire racontée, c’est le texte qui a grandement impressionné, ébloui le lecteur passionné que nous avons été. « Ce roman est un véritable poème en prose ! », nous sommes-nous écrié tout au long des pages. Et le langage, coruscant à tous égards - au niveau du choix des mots, au niveau de la mise en oeuvre des ressources grammaticales… -, nous a paru si pur, si classique. À chaque lecture, nous avons gardé le sentiment que « l’application scrupuleuse des règles, en les prenant dans une rigueur ancienne » [Cohen, M., 1965 : 36] est en partie à l’origine de la beauté de ce roman. C’est ce sentiment que nous voulons faire partager, en étudiant un aspect du texte : l’emploi des temps du subjonctif et, singulièrement l’emploi de l’imparfait et du plus-que-parfait qui, comme l’a écrit Maurice Grevisse, « sont une marque de la langue littéraire » [1993 : 1270]. Le mode subjonctif est remarquablement présent dans la Dernière harde de Maurice Genevoix. Nous avons dénombré, dans ce roman d’environ deux-cent sept pages, cent trentedeux verbes au subjonctif. Tous les quatre temps sont employés : le présent et le passé, l’imparfait et le plus-que-parfait.
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